PENANG, ON VOTE POUR !
Jour 10 : Le 13 février
Après une nuit relativement mouvementée ou non seulement il a fallut changer de guest, mais se fader la clim défectueuse de la chambre d'à côté dans la deuxième ! ce qui eu pour effet de faire vibrer notre mur mitoyen toute la nuit.
Ah la joie de se confectionner des boules quiès de fortune avec du coton imbibé d'eau...
Bon on en mourra pas, et le staff alerté par nos museaux enfarinés va condamner la chambre voisine le temps des travaux, donc plus de nuisances à venir.
Ce matin on décolle donc vers 10 h à pieds (10 mns) pour l'une des 2 visites que nous n'avons pas faite dans le walk tour de la veille par manque de temps.
La Peranakan Mansion :
(2.50 E l'entrée, ouvert tous les jours sauf dimanche de 9h30 à 17 h)
" My taylor is not rich, he is Baba Nonya ! ",
c'est vraiment ce qui vient à l'esprit lorsque l'on visite cette sublissime maison.
Et qui en rajoute une couche pour les ceusse qui auraient encore des doutes sur les capacités à s'en mettre plein les fouilles des Baba Nonya de l'époque.
Sur le même modèle qu'au Baba Nonya Museum de Malacca, cette maison transmise de génération en génération est une demeure affolante qui se visite un peu comme si vous étiez en visite chez des particuliers.
Avec ici une nuance de taille : C'est l'ancètre qui vous fait la visite :
Et il faut la suivre la mamie Tartine, jamais vu une dame de 76 ans qui tricotent aussi vite des gambettes.
Une pêche ! Un vrai moteur V8 surgonflé !
Tellement intrépide et coquine qu'elle vous en donne le tournis.
En son temps, elle fut aussi une star, la dame de gauche, ce fut elle :
Ou que notre regard puisse se poser, absolument tout est précieux...
Un fameux lit a opium...
Un meuble en dentelle de bois :
Et cette salle spécialement aménagée pour les clients européens :
En fin de visite passage obligatoire dans la boutique chinoise, pour une découverte...
La vente de nids d'hirondelle qui rend gaga le chinois moyen.
Ici on les récolte même sur place...
Retour à la guest à pieds.
Pour notre RV d'avec le taxi man qui va nous emmener balader dans l'ile.
Après s'etre renseigne sur le coût d'un tour, (rien trouve à moins de 65 E pour un tour de l'ile), on est bien content
d'avoir négocié la veille le Fangio du jour à 50 E.
Ce chauffeur indien est le parfait résumé du guide parfait : Plein de connaissances (intarissable), d'attentions et d'humour.
D'autant que c'est du prive, donc on ne se frappera pas les innombrables jardins (aux épices, aux roses, aux insectes etc...) ni le shopping qui va avec, qui font automatiquement partie de ces tours grand public.
Nous ce qu'on souhaite c'est voir l'ile et pas faire le tour de ses tiroir-caisses.
On ira donc ou on veux et ou on veut ça commence par ça.
Battu Maung :
Petit village de pêcheurs perdu au milieu de rien et à côté de pas grand chose, c'est la paumance suprême.
2 ou 3 cabanes, un bout de ponton. On a vite fait le tour.
Cependant prendre le pouls de cette Penang-là nous fait plaisir.
Nous sommes les seuls touristes, c'est calme et notre super chauffeur me déniche un habitant charmant qui me pourvoira en snacks, eau et mise à disposition de toilettes.
Un petit coin de bout du monde...
Le snake temple :
A un petit quart d'heure de Batu Maung, gratuit.
Alors ceux qui s'attendraient à revivre un épisode d'Indiana Johns avec montée d'adrenaline et bestioles terrifiantes peuvent retourner au ciné pour leur dose de sensations.
Des vipères oui il y en a, potentielement dangeureuses et bien vertes sauf que celle-ci sont completement inoffensives. Elles roupillent tout le jour installées sur des portant de bois et paraissent se foutent comme de leur première mue du touriste de passage. On peut les approcher (les toucher c'est plus hasardeux) sans que vraiment il n'y ait le moindre danger. Cette espece auraient été choisie comme sujet de vénération pour leur étrange et unique habilite dans le monde reptilien. Elles donnent la vie comme des mammifères et ne pondent pas d'oeufs.
D'ou leur similitude avec l'humain et le respect des moines.
Celui-là il est plus gros, mais il est juste là pour la photo (payante).
Aucun risque encore une fois puisqu'il n'a plus ses crochets.
Un gros nounours sans poil autrement dit.
Le temple Kek Lok Si
(Gratuit, ouvert tous les jours de 9 h à 18 h)
Ah là on change de registre. Ce temple est une merveille point barre.
Le plus grand de Malaisie, le plus étonnant aussi.
Bien prévoir 2 h pour l'arpenter de fond en comble, il en vaut la peine, foi de Barbara.
Curieux aussi de constater que des symboles de religion différentes y cohabitent.
Dieu est pluriel donc, voici bien le message de cette splendeur de Kek Lok Si.
Mais halte au verbiage et autre logorrhée intempestive, laissons parler les images...
Et oui on peut avoir 70 ans et donner RV à ses copines au Kek Lok Si.
Et pour les voeux il y a le choix :
Et si vous les aimez à la mode disco les divinités, il y a aussi en magasin.
On peut aussi (moyennant une petite donation), monter voir les divinités en hauteur.
Et la vue c'est pas du pipeau.
Et ben voila, encore une journée qu'on est pas mécontents d'avoir vécu.
Décidément la Malaisie, on devient addict.